Cet article pour inaugurer une série d’articles sur les bestioles que l’on a pu croiser, à Villy pour l’instant. Le Triton Alpestre – Ichthyosaura alpestris (Laurenti, 1768)
Comme tous les tritons le Triton Alpestre est protégé. On les appelle aussi des urodèles.
En forte régression en Normandie, il est classé VU (vulnérable) dans la région. Entre 2007 et 2018 les population ont chuté de – 38 % (source anbdd). On le trouve du nord-ouest au sud est du territoire métropolitain.
Longueur : jusqu’à 11 cm · Longévité : 4 à 5 ans (max. 10 ans) · La reproduction de l’espèce se fait dans un point d’eau. En phase terrestre, le Triton alpestre reste relativement discret en se cachant parmi les pierres ou les racines, toujours à proximité d’un point d’eau.
Le ventre du Triton alpestre est uniformément orange clair à rouge vif. La gorge comprend parfois de petites taches noires. Le mâle est plus petit que la femelle : mesurant 7 à 10 cm, il possède en période de reproduction une basse crête dorsale jaunâtre et tachetée de noir, une ligne bleu vif et de nombreux points noirs en bas des flancs, et son dos est bleuté.
La femelle mesure de 8 à 12 cm, et ne présente pas de crête ni de coloration bleutée sur son dos. En dehors de la saison des amours le Triton alpestre est généralement brunâtre, noirâtre, verdâtre ou grisâtre et prend un aspect marbré, peu importe le sexe.
